Vous pensiez tout savoir sur Bon Scott ? Et sur Trust ? Pourtant vous ne voyez pas le rapport entre les deux ? Alors venez découvrir cette anecdote !


Bon Scott, chanteur d'AC/DC Image transparente C'est l'histoire d'un grand monsieur du Rock, Australien (né en Ecosse), qui par son talent et sa générosité est devenu l'icône du plus grand groupe de Hard Rock de tous les temps... Bon Scott (9 juillet 1947 - 19 février 1980).

Je pense qu’il n’est pas très utile de vous faire les présentations, mais prenons quand même un peu de temps à cela. Bon Scott, tout d’abord conducteur de bus, postier, mécanicien et barman avant de rencontrer les frères Young, fut le chanteur d’AC/DC de 1974 à 1980. On lui doit entre autre le succès en 1979 d’Highway to Hell.
En 1980, alors qu’il sortait d’une soirée apparemment trop arrosée, Bon s’endort dans la voiture d’un ami... Il ne se réveillera malheureusement jamais.
Après sa mort, le groupe sort l’album Back In Black en son honneur, avec comme nouveau chanteur Brian Johnson (qui est toujours l'actuel chanteur du groupe).

Présentation rapide me direz-vous ? Oui, car l'anecdote ne fait que commencer ! Mais bon, tout ça vous le saviez déjà non ? (bouuuuh les incultes !) Notre anecdote démarre donc avec la relation que Bon Scott entretenait avec un certain groupe français, que vous connaissez forcément tous.

AC/DC est depuis longtemps très proche du groupe français Trust. Une chanson en featuring existe d’ailleurs, avec Berni Bonvoisin et Bon Scott : Ride On.



Tout comme AC/DC avec Back In Black, Trust a composé la chanson Ton dernier acte (figurant sur l’album Marche ou crève) en hommage à Bon Scott.




Pour finir, voici une interview de Berni à propos d'AC/DC et de Bon Scott, donnée au Parisien :

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

On enregistrait notre premier 45 tours. Les Rolling Stones bossaient en même temps. L'un de leurs techniciens est venu un jour avec Bon Scott, le chanteur d'AC/DC. Il était là avec sa fiancée de l'époque Silver. On a sympathisé et très vite il m'a envoyé une lettre de Munich que j'ai toujours gardé où il nous proposait d'assurer la première partie de leur concert à Paris.
Quel souvenir en gardez-vous ?
Historique ! C'était en octobre 1979, au Stadium une salle qui était Porte d'Italie. Le même jour Trust a trouvé un manager, une maison de disques et joué avec AC/DC ! Après, on est toujours resté en contact. Il y avait déjà une énorme organisation autour, mais les musiciens avaient une humilité magnifique. Je traînais avec Bon Scott le dissipé de la bande. On avait passé la journée ensemble la veille de sa mort. Quelqu'un de notre label était venu à Londres nous offrir notre premier disque d'or. Et on avait fêté cela.
Le groupe aurait-il pu disparaître après la mort brutale de son chanteur...
Non, c'était évident que cela allait continuer. AC/DC était trop haut à ce moment-là pour que cela s'arrête sur un coup du sort. Il y avait trop de business, trop d'argent en jeu.
Est-ce l'appât du gain qui les motive aujourd'hui ?
Non, ils ont assez d'argent depuis bien longtemps. Faire ce qu'ils font à 50 piges, c'est vraiment pour le plaisir. Ils ont toujours la niak. Il faut voir cette machine de guerre pour comprendre ce que c'est qu'un groupe de rock.
Vous serez au Stade de France ?
Je ne pense pas malheureusement, mais on est toujours en contact. Brian le chanteur m'a appelé en février lors de leurs derniers concerts à Bercy pour que je vienne. Et Angus Young le guitariste va témoigner dans un documentaire sur Trust qui se prépare. Ils ont un vrai respect pour nous.

(Véracité de l'anecdote : Note Rock Note Rock Note Rock Note Rock Note Rock | Source : Le Parisien)